Annonce de la généralisation du « Téléphone Grand Danger » par le Premier Ministre : La Seine-Saint-Denis utile à la France
Publié le vendredi 24 mai 2013
Le Premier ministre a annoncé le projet de généralisation, à l’ ensemble du territoire, du « téléphone d’ alerte pour femmes en très grand danger », à la faveur d’ un projet de loi présenté en juin prochain.
Après la création de la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences, cette mesure constitue un nouveau prolongement direct, dans l’ action gouvernementale, du combat du Département de la Seine-Saint-Denis pour la défense des droits des femmes. C ’ est donc une immense satisfaction de voir ce dispositif, expérimenté avec succès depuis plus de trois ans en Seine-Saint-Denis, être adopté par d’ autres collectivités et bientôt enfin étendu à la France entière.
En novembre 2009, le Département a lancé, de manière expérimentale, « le téléphone d’ alerte pour femmes en très grand danger », un dispositif inédit de protection des femmes leur permettant de faire intervenir immédiatement les forces de police en cas de menaces ou de violences , grâce à un bouton d’ appel d’ urgence pré-programmé sur le téléphone .
Depuis trois ans, ce dispositif a montré son utilité et son efficacité. 112 femmes ont été admises au dispositif et 70 ont déjà restitué leur téléphone portable d’ alerte. Toutes celles à qui il a été remis indiquent qu’ il leur procure un sentiment de sécurité, fondé sur la reconnaissance du danger par la justice, et qu’ il favorise véritablement le travail d’ accompagnement. En outre, les interventions de police sont efficaces et rapides.
Mis en œuvre par l’ Observatoire départemental des violences envers les femmes, ce dispositif est le fruit d’ un partenariat exemplaire avec l’ ensemble des acteurs institutionnels et des partenaires associatifs et privés qui interviennent dans la prise en charge des femmes victimes de violences : le Conseil régional d ’ Ile-de-France, le Parquet de Bobigny et le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, la Direction territoriale de sécurité de proximité du 93 (DTSP 93), la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la délégation départementale aux droits des femmes et à l’ égalité, l’ association SOS Victimes 93, l’ association SOS Femmes 93, l’ association CIDFF 93, France Télécom – Orange et Mondial Assistance.
Grâce à son Observatoire départemental des violences envers les femmes, véritable laboratoire d’ expérimentations et d’ innovations, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis entend continuer à montrer la voie, et à impulser des politiques utiles à notre pays, dont puissent bénéficier les femmes qui en ont besoin sur tout le territoire français.
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