Financement des transports du Grand Paris : aucun retard ne peut être admis !
Publié le jeudi 22 mai 2014
L’Ile-de-France, en général, et le département de la Seine-Saint-Denis, en particulier, ont besoin d’infrastructures de transports développées et performantes pour accéder plus facilement aux différents bassins d’emplois, aux loisirs, à la culture, à l’ensemble des équipements que l’on est en droit d’attendre lorsque l’on vit au cœur d’une métropole européenne.
Le schéma du Nouveau Grand Paris, présenté par le premier ministre le 6 mars 2013, répondait à cette exigence. Il prévoit pour la Seine Saint Denis, le développement du réseau des tramways, la création de 3 nouvelles lignes de métro, la 15, la 16, la 17. Et le prolongement de la ligne 14 et de la 11.
C’est parce que je sais l’importance de ces projets et l’urgence de leurs réalisations pour nos territoires que je partage l’inquiétude exprimée aujourd’hui par la Région.
Les enjeux – l’emploi, la compétitivité et l’égalité de nos territoires- sont trop grands pour se permettre le moindre délai supplémentaire.
Il est donc absolument impératif que des solutions de financement soient trouvées afin que l’on tienne notre calendrier. Personne ne pourrait comprendre que des projets essentiels, comme le prolongement de la ligne 11, subissent le moindre retard.
Le choix est simple : doit-on répondre aux seules préoccupations court-termistes de Bercy ou à celles de nos concitoyens ? Poser la question c’est évidement y répondre et j’appelle le gouvernement à apporter, rapidement, les garanties de financement dont nous avons besoin.
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