Transports, la droite a trois trains de retard ! Une campagne ne justifie pas tout.
Publié le vendredi 11 septembre 2015
Une campagne ne justifie pas tout !
Discuter du bilan de ceux qui achèvent leur mandat en période électorale est légitime. Mais contrairement à ce que certains semblent penser, « le coup de bluff » ou le mensonge n’a jamais été une bonne stratégie de campagne. Surtout, ils ne font qu’éloigner les citoyens des responsables politiques.
Je déplore que la droite en Seine-Saint-Denis ait fait la preuve de son manque de sérieux. Le maire d’Aulnay-sous-Bois, chef de file de V.PECRESSE en Seine-Saint-Denis a fait hier la démonstration qu’il n’était pas obligatoire de savoir de quoi l’on parle pour dire ce que l’on en pense.
Je rappelle donc quelques faits.
En quelques années, notre département a enclenché un rattrapage historique en matière de transports.
Qui, sinon la gauche, a permis la mise en service du prolongement du tramway T1 a l’Ouest, du T5 en 2013, du T8 en 2014 ?
Qui, sinon la gauche, a trouver les financements qui manquaient pour faire le Grand Paris Express, la ligne 15, 16 et 17 qui desserviront l’ensemble du département ?
Qui, sinon la gauche, s’est battue pour les prolongements des lignes 11, 12 et 14 qui certes connaissent des difficultés techniques mais seront toutes mises en service à l’horizon 2020 ?
Et surtout, qui, sinon la droite, refuse de voir passer le tramway dans leurs ville comme à Noisy-le-Sec ou Livry-Gargan et s’est battue de toutes ses forces contre le Navigo à tarif unique ?
Monsieur BESCHIZZA laisse entendre que les représentants socialistes du département auraient déserté le conseil d’administration du STIF. Là encore, une campagne électorale n’autorise pas à raconter tout et n’importe quoi : Corinne VALLS représente notre majorité départementale dans ce conseil et son engagement reconnu par tous a permis des renforts sur les lignes de tram et de bus (7 lignes, rien qu’en septembre dont la 618 qui dessert…Aulnay-sous-Bois).
La campagne électorale ne justifie pas tout. Demeurent donc deux options : soit Bruno BESCHIZZA n’a pas ouvert un seul dossier avant de faire sa conférence de presse, soit il ment. Dans les deux cas, cette attitude est très largement en dessous du débat politique que l’on est en droit d’attendre.
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