Stéphane Troussel souhaite ainsi que le président de la République fasse du 17 octobre une « journée nationale de reconnaissance des crimes et du rôle de l’Etat français dans la guerre d’Algérie », et que l’histoire de la colonisation et de la décolonisation figure dans les programmes du collège. Le 17 octobre 1961 fait référence à la répression par la police d’une manifestation du FLN à Paris lors de laquelle 100 Algériens auraient péri.
« Si nous voulons que les jeunes issus de cette histoire se sentent pleinement français, la République doit reconnaître leur histoire et celles de leurs parents et grands-parents », estime Stéphane Troussel.
L’élu rappelle que l’ancien président « Chirac l’a fait avec la reconnaissance du rôle de Vichy dans la déportation », Christiane Taubira et l’ancien Premier ministre Lionel Jospin « avec la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ».
Le 19 mars 2016, François Hollande avait commémoré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie. Cette initiative, destinée à instaurer la « paix des mémoires », avait provoqué une levée de boucliers, en particulier chez les harkis et rapatriés. Le président s’est rattrapé le 25 septembre en reconnaissant pour la première fois « les responsabilités » de la France dans « l’abandon » des harkis.