Journée internationale des droits de l’enfant : un combat politique aussi !
Publié le dimanche 20 novembre 2016
Depuis de nombreuses années maintenant, le Département de la Seine-Saint-Denis a fait le choix de mener une politique publique forte en direction des enfants et de la jeunesse.
Ce choix nous le faisons aujourd’hui plus que jamais, car défendre les droits de l’enfant c’est œuvrer pour l’égalité, c’est agir pour leur bien-être physique et moral, c’est créer les conditions de leur épanouissement individuel et collectif, c’est leur permettre de grandir en sécurité. Les grands plans d’Investissements d’avenir que j’ai initiés (éducation, piscines, crèches, parcs…) poursuivent aussi cet objectif: offrir à nos enfants des lieux pour s’épanouir, réussir, explorer.
En cette journée internationale des droits de l’enfant, je souhaite que nous partagions encore et toujours l’impérieuse nécessité de faire de l’Education une priorité, de protéger les enfants et de les aider à grandir dans un monde apaisé.
Mais je sais, et les débats des primaires de la droite nous l’ont montré, que sur cette question aussi, les visions divergent entre la droite et la gauche. Pointer du doigt les « parents-coupables » en voulant leur supprimer les allocations familiales, stigmatiser certains enfants en leur proposant « une double portion de frites (!) » en menu de substitution et par là-même négliger leur équilibre alimentaire, refuser l’accueil périscolaire ou la cantine aux enfants dont les parents sont au chômage : c’est déjà un projet politique. Celui de la droite, cette droite revancharde qui se rêve déjà au pouvoir.
Cette instrumentalisation de la Droite qui veut pointer du doigt, à travers les enfants, les « vrais coupables » des maux de la société que seraient les pauvres, les chômeurs, les musulmans… Nous devons combattre cette vision réactionnaire.
Pour ma part, je reste convaincu qu’il nous faut redoubler d’effort et continuer à mettre en place une politique qui serve l’intérêt supérieur de l’enfant et qui place l’égalité d’accès à l’éducation, aux soins et à la culture au cœur de ses préoccupations.
Voilà ce qui me guide, pour que les enfants d’aujourd’hui, quelles que soient leurs origines, deviennent les citoyens heureux de demain.
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