Tisser un espoir commun
Publié le lundi 27 février 2017
Rarement année présidentielle n’aura été aussi incertaine et aussi ouverte. Les scénarios issus des pronostics et des sondages les plus poussés se révèlent tour à tour dépassés.
Avec plus de 2 millions de votants à la primaire ouverte de la Gauche, Benoît Hamon bénéficie d’une dynamique forte. C’est maintenant avec lui qu’il convient de tisser un espoir commun. Il est aujourd’hui le seul qui peut nous permettre de continuer à défendre la valeur que nous mettons, nous hommes et femmes de Gauche, au-dessus de toutes les autres : l’égalité.
Car les inégalités demeurent, et traversent les grandes agglomérations comme les territoires ruraux ou les quartiers urbains périphériques. Elles se retrouvent dans tous les pans de la vie publique, santé, éducation, équipements, vieillissement, développement économique, emploi, accès au numérique… Nous avons besoin d’un projet concret pour continuer la lutte contre les fractures territoriales.
La droite comme l’extrême droite, enfermées dans leur vision centralisatrice où l’État décide seul de tout, n’ont qu’un programme : supprimer toujours plus de fonctionnaires et affaiblir le service public. C’est le signe d’une méconnaissance totale des besoins de nos territoires et de leur volonté d’une société du chacun pour soi.
Nous ne voulons pas d’une énième réforme du “mécano” institutionnel, qui absorberait inutilement notre énergie. Ce dont les acteurs de terrain ont besoin pour accompagner leurs ambitions, c’est de stabilité, c’est d’une contractualisation claire et établie des relations entre l’État et les collectivités locales, qui leur assure les moyens financiers et réglementaires pour agir pendant les 5 prochaines années.
La Gauche rassemblée doit s’inscrire dans son histoire, celle d’une décentralisation ambitieuse : faire confiance aux territoires sans jamais renoncer à l’égalité qui assure la cohésion nationale.
Benoît Hamon a raison de rompre avec le culte de l’homme providentiel qui mine nos institutions et bride les initiatives. À nous de participer activement à une démarche qui respecte les élus locaux et leurs attentes, celles d’une stabilité des relations entre État et collectivités.
Nous pouvons faire gagner la Gauche, à condition que chacun de nous se mobilise pendant les quelques semaines qui nous restent. Grâce un projet de société bienveillant et novateur et à la valorisation de nos actions locales et nationales, nous avons tant à porter ensemble !
Publié sur le site de la Maison des élus
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