Réaction au second tour des élections législatives de 2017

La maison PS doit se dépasser et changer radicalement: son siège comme symbole, ses dirigeants, son logiciel, son organisation…

Notre ciment c’est la gauche, mais maintenant il faut collectivement construire une nouvelle maison. Les portes et les fenêtres doivent rester grandes ouvertes.

Cette nouvelle maison, je souhaite qu’elle ait son siège dans les quartiers populaires, en Seine-Saint-Denis.

Le siège de ce nouveau parti ne peut plus se trouver dans le quartier le plus chic de Paris. Il devra renouer avec celles et ceux que nous voulons représenter en priorité : les jeunes, les salariés, les retraités modestes, les chômeurs.

Il y a 46 ans à Epinay en Seine-Saint-Denis, les socialistes entamaient le chemin des reconquêtes. En 2017, nous devons nous remettre au travail sur quelques grandes priorités qui ne sont portées ni par M. Macron ni par la droite: l’urgence écologique, le progrès social dans une économie bouleversée par le numérique, le renouveau démocratique et institutionnel.

En effet, après avoir voté 8 fois cette année (si on y ajoute les deux primaires), l’abstention atteint un nouveau record. C’est une grande gagnante de ce scrutin et les députés élus doivent être humbles face à cette crise démocratique. Il faut une grande révolution démocratique dans ce pays qui change les institutions et redonne du pouvoir aux citoyens.

Je participerai à cette reconquête avec enthousiasme et détermination.

En Seine-Saint-Denis, la gauche reste majoritaire mais le taux d’abstention est particulière alertant. Dès demain, j’inviterai aussi les députés de Seine-Saint-Denis nouvellement élus à une rencontre pour leur présenter les enjeux majeurs pour les habitants de ce territoire. Je compte sur eux pour être à la hauteur des défis de la Seine-Saint-Denis.