Le 13 novembre, deux ans après
Publié le lundi 13 novembre 2017
Nous étions nombreux ce matin au Stade de France. Tous autant que nous étions, avec nos parcours et nos visions politiques différentes, nous avons évoqué à l’unisson la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015 et réaffirmé notre unité face à ceux qui cherchent, encore aujourd’hui, à nous diviser.
Si le plus lourd tribut a été payé à Paris (90 morts au Bataclan, 39 en terrasse), on oublie trop souvent qu’une partie du drame de cette nuit s’est déroulée en Seine-Saint-Denis. Ils sont pourtant 56 à avoir été blessés à Saint-Denis, grièvement pour certains. N’oublions pas non plus Manuel Dias, la première victime du 13 novembre. Je pense à sa famille et à celle des victimes de la tuerie de masse des 10ème et 11ème arrondissements.
Plus que jamais, réaffirmons nos valeurs, la liberté de penser et de s’exprimer, mais également la liberté de la presse. Le droit à l’insouciance et à l’impertinence, le droit de boire un verre en terrasse tout comme celui de critiquer les religions, sont, pêle-mêle, autant de choses qui nous rendent heureux de vivre en France et auxquelles nous ne saurions renoncer sous peine de nous renier.
Je ne pourrais enfin parler des attentats sans évoquer ceux qui, deux ans après, continuent d’assurer notre protection. L’ensemble des personnels des forces de l’ordre doivent être remerciés, d’autant plus qu’ils exercent leur métier dans des conditions difficiles.
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