La Seine-Saint-Denis agit pour les enfants et le respect de leurs droits
Publié le lundi 20 novembre 2017
En Seine-Saint-Denis, nous plaçons l’enfance au cœur de notre action, parce que nous considérons qu’il est de notre devoir d’offrir le meilleur à la génération qui vient. Depuis 2014, la Seine-Saint-Denis est ainsi « Département ami des enfants », titre remis par l’UNICEF aux Départements agissant pour l’enfance.
Nous agissons dans nos crèches et nos PMI, dans le cadre d’un « Plan petite enfance et parentalité » qui prévoit 80 millions d’euros d’investissement pour rénover ou reconstruire ces lieux d’accueil des tout-petits. Nous agissons pour continuer d’améliorer l’accès des enfants en situation de handicap aux crèches départementales, pour accueillir la différence dans la douceur et la bienveillance.
Ce droit, pour les enfants en situation de handicap, d’être accueillis dans toutes les structures, nous voulons également son respect à l’école. Notre inquiétude est donc grande face à un l’État peu mobilisé pour assurer la présence d’assistant.e.s de vie scolaire (AVS) partout où les enfants en ont besoin.
Nous mettons tout en œuvre pour que nos collèges soient accessibles et agréables pour tous les jeunes, et nous construisons un collège par an afin d’assurer à toutes et tous de bonnes conditions d’apprentissage. Notre Département consacre plus de 7 millions d’euros aux projets des collèges : projets pédagogiques, voyages scolaires, parcours culturels et artistiques, projets citoyens, artistes en résidence, éducation au développement durable…
Notre Département est aussi mobilisé pour l’accueil des mineurs non accompagnés, toujours plus nombreux et face auxquels nous sommes trop souvent démunis, alors qu’ils ont vécu des parcours de migration destructeurs. L’État doit prendre ses responsabilités afin d’assurer un accueil digne de ces enfants, dans le respect de leurs droits. J’ai interpellé à plusieurs reprises le Premier Ministre, la Ministre de la Justice et la Ministre des Affaires sociales, afin que la phase d’évaluation et la prise en charge de ces mineurs puissent se faire dans des conditions dignes et respectueuses.
Je mesure l’importance du rôle collectif qui est le nôtre : celui d’aider nos enfants à bien grandir, dans une société juste et bienveillante. Je le vois en Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France : l’énergie, la vitalité des adolescents, leur envie de réussir, nous remplissent d’espoir pour l’avenir de notre département et du pays tout entier.
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