JOP 2024 : La Seine-Saint-Denis ne doit pas être le vestiaire des Jeux. Elle doit être le cœur des Jeux.
Publié le vendredi 11 septembre 2020
Jeudi 10 septembre, nous défendions avec plusieurs élu.e.s de la Seine-Saint-Denis notre vision des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Par-delà les divergences politiques, nous étions d’accord sur le plus important : la crise actuelle ne saurait être un argument pour affaiblir ce beau projet, sur laquelle doit compter la Seine-Saint-Denis pour poursuivre durablement sa transformation.
En tant qu’élu du territoire, un de mes plus grands motifs de fierté et de réjouissance est l’attribution de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 par Paris et la Seine-Saint-Denis. Bien plus qu’un événement festif, les Jeux auront des externalités extrêmement positives pour l’ensemble de notre territoire qui bénéficiera d’infrastructures pérennes et de qualité pour les décennies à venir (infrastructures sportives, logements, transports…).
L’accueil des Jeux doit également nous permettre de continuer à changer l’image de notre territoire. Ces Jeux seront une vitrine de nos talents et de nos capacités d’innovation, des atouts dont nous disposons, à commencer par la jeunesse et la diversité de notre population.
L’irruption de la crise liée au Covid-19 nous engage évidemment plus que jamais dans notre volonté de Jeux sobres. En matière d’événementiel notamment, il y aura très certainement des économies à faire. Néanmoins, la Seine-Saint-Denis ne peut être la principale variable d’ajustement des économies décidées dans le sillon de la crise, en particulier en ce qui concerne l’héritage.
Nous n’accepterons aucun projet au rabais, en particulier s’agissant du Village des médias, dont dépendent tout un ensemble d’équipements urbains et publics utiles pour les habitant.e.s (logements, crèches, gymnases…).
Quelle contradiction ce serait que de renoncer à ces équipements, dont la construction sera par ailleurs pourvoyeuse de nombreux emplois, au moment où plus que jamais notre territoire a besoin d’être soutenu par l’État ! Saisissons-nous des Jeux de 2024 pour la relance et la réparation d’un département particulièrement éprouvé par la crise sanitaire et économique.
29 ans après la construction du Stade de France, 26 ans après l’émotion de la Coupe du Monde de 1998, en 2024, nous vibrerons à nouveau dans ce stade mythique pour la cérémonie de lancement des Jeux, à l’unisson avec les centaines de délégations étrangères et le public qui aura tant attendu ce moment.
Concernant les Jeux de 2024, nous ne cèderons pas plus sur le plan symbolique que sur toutes les améliorations concrètes que ce grand et beau projet permettra pour le territoire et les habitant.e.s.
Les Jeux olympiques et paralympiques en Seine-Saint-Denis, ce seront trente jours de fête, pour – au minimum – trente ans d’héritage. Les Séquano-Dionysiennes et les Séquano-Dionysiens peuvent compter sur les actrices et les acteurs du territoire pour les défendre à ce titre.
A lire :
L’article des Echos
L’article du Parisien
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